Le Président de la République a présenté le 13 septembre 2018 la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, reposant sur trois projets sociétaux : productif, éducatif et solidariste et humanisme.
Adapter le modèle social au XXI siècle
Dans son discours, Emmanuel Macron pose les base de l’obligation de formation jusqu’à 18 ans, la refonte des modes de garde, et du revenu universel d’activité. Ces dispositions sont parties d’un ensemble de vingt-et-une mesures rassemblées en cinq engagements : Égalité des chances dès le premier pas pour rompre la reproduction de la pauvreté, Garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants, Un parcours de formation garanti pour tous les jeunes, Vers des droits sociaux plus équitables et plus incitatifs à l’activité, Investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi.
Les ambitions de cette stratégie portent sur l’éducation et la formation mais aussi l’accompagnement et l’émancipation sociale. Elle entend aussi adapter le modèle social hérité du XXe siècle de l’État providence aux évolutions du marché du travailpour et des formes de pauvreté et s’engager dans un nouveau modèle d’insertion par le travail.
Le bassin minier est l’un des dix territoires démonstrateurs
La stratégie nationale fait de l’approche territoriale un de ses axes essentiels. Une dizaine de territoires, villes, départements, m
étropoles, bassin d’activité..., expérimenteront un pilotage territorial de la stratégie, avant que cela soit étendu à l’ensemble des départements.
Cette dynamique sera fondée sur une contractualisation avec les collectivités du territoire, appuyée par une conférence régionale des acteurs associant les personnes concernées dans le cadre d’un portage collectif des objectifs des politiques sociales territoriales.
Un nombre limité d’objectifs en formera l’armature : insertion, petite enfance, accompagnement social et éducatif, formation, accès aux droits, participation. En contrepartie, les acteurs devront s’engager sur des résultats à atteindre, et non plus sur des moyens à mettre en œuvre sans évaluation.
En Hauts-de-France, c’est le bassin minier qui sera territoire démonstrateur.