logo OMSL’OMS Europe a lancé son indice de sévérité des mesures sociales et de santé publique prises par les États de la Région Europe face à la pandémie de Covid-19.

L’indice de sévérité des mesures sociales et de santé publique (Public Health and social Measures, PHSM) met en évidence les mesures sociales et de santé publique prises par les pouvoirs publics de chacun des cinquante-trois États membres de la Région Europe de l’OMS afin de lutter contre la Covid-19.


Cet indice est intégré dans le tableau de bord Covid-19 de l’OMS Europe. Il permet de visualiser rapidement les informations et les statistiques Covid-19 les plus récentes et pertinentes pour chaque pays de la Région en matière de cas et de décès. Parallèlement, il met en évidence six mesures de santé publique prises par les pays : port du masque, fermeture des écoles, fermeture des bureaux, des entreprises et des institutions ainsi que l’arrêt des opérations, restrictions en matière de rassemblements, restrictions des déplacements intérieurs et limitations des voyages internationaux.


Le tableau de bord permet également de sonder et de comprendre les nuances des actions menées par chaque gouvernement. Au moyen d’une analyse au niveau régional, il est possible de dégager les stratégies communes en matière de mesures sociales et de santé publique, ainsi que les aberrations et les modèles émergents. Ces informations, étayées par des exemples spécifiques à chaque pays, présentent un aperçu général permettant d’éclairer l’élaboration des politiques.

 

Le PHSP est formé des six mesures notées sur une échelle ordinale correspondant au degré d’intensité de la politique : par exemple, mise en œuvre dans l’ensemble du pays ou appliquée à un niveau sous-national ou à un groupe de personnes ; si elle réduit la sévérité globale de la mesure si elle s’applique uniquement à un groupe ou à un lieu sélectionné par opposition à l’ensemble du pays ou à la population générale. Ces facteurs sont combinés et rééchelonnés en fonction de la valeur maximale de l’indicateur et placés sur une échelle comprise entre 0 et 100. La moyenne de ces six indicateurs constitue le score composite de l’indice de gravité de l’PHSM pour chaque pays.

Ces six mesures se réfèrent à des interventions communes, restrictives et à grande échelle, prises par un nombre important de pays de la Région Europe de l'OMS. La portée, la sévérité et le calendrier de leur mise en œuvre sont également agrégés pour produire un score composite de l’Indice correspondant à la moyenne de ces six indicateurs.

Elles correspondent au le port du masque, à la fermeture des écoles, à la fermeture des entreprises, commerces, administrations... aux restrictions de déplacements, y compris déplacements internationaux, et aux rassemblements (cf figure ci-dessous).

 

 

 

PHSM OMS Covid 19

 

 

 

 

 

 

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Indice de sévérité des mesures sociales et de santé

 

 Les accords de Ségur ont été signés le 13 juillet 2020 suite à l'épidémie de la Covid-19. Ils sont l'aboutissement de 50 jours de travaux et de la consultation de plus de 118 000 professionnels, soit lors de réunions bilatérales ou territorials, soit par consultation en ligne.

Les travaux animé par Nicole Notat ont permis à Olivier Veran, ministre de la santé, de retenir trente-trois mesures et orientations de son rapport pour poursuivre la modernisation du système de santé en France et d’améliorer le quotidien des soignants ainsi que la prise en charge des patients.

Deux accords ont été signés, l'un pour les professions non médicales, l'autre pour les personnels médicaux de l'hôpital public. Une enveloppe de 8,2 milliards annuels d'euros est consacrée à la revalorisation des métiers des établissements de santé et des Ehpad (7,6 milliards) et à l’attractivité de l’hôpital public (450 millions).

 

 

Principales conclusions du Ségur de la santé

  1. - 19 milliards d’euros d’investissement dans le système de santé pour améliorer la prise en charge des patients et le quotidien des soignants.
  2. - 8,2 milliards d’euros par an pour revaloriser les métiers des établissements de santé et des EHPAD, et reconnaître l’engagement des soignants au service de la santé des Français.
  3. - 15 000 recrutements Ã  l’hôpital public.
  4. - Accélérer la sortie du "tout T2A" (tarification à l’acte) et privilégier la qualité des soins.
  5. - Financer l’ouverture ou la réouverture de 4000 lits « Ã  la demande Â».
  6. - Mettre fin au mercenariat de l’intérim médical Ã  l’hôpital public.
  7. - Redonner toute sa place au service hospitalier au sein des établissements de santé.
  8. - Former plus de soignants dans les filières paramédicales pour mieux prendre en charge les patients.
  9. - Faciliter l’accès aux soins non-programmés et à l’exercice coordonné.
  10. - Développer fortement la télésanté en s’appuyant sur les acquis de la crise pour mieux soigner les Français.
  11. - Donner aux territoires les principaux leviers de l’investissement en santé dans l’intérêt de leurs habitants.
  12. - Combattre les inégalités de santé.

 

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Dossier de presse Ségur de la santé

Rapport de Nicole Notat

logo prediceDepuis début mars, l’agence régionale de santé déploie son programme de e-santé Prédice, pour lutter à distance contre le Covid-19. Gwen Marqué et Ronan Rouquet (DST) reviennent sur cette mobilisation numérique à marche forcée, dont l’impact dans la vie réelle n’a rien de virtuel.

 

Un déploiement en urgence dans l'Oise

Mercredi 4 mars, mesures de e-santé publique. Pour endiguer la propagation du virus dans le foyer de l’Oise, l’agence déploie en urgence auprès des médecins généralistes isariens le service de téléconsultation de Prédice, avec 2 mois d’avance sur le calendrier prévisionnel. Quelques jours plus tard, la solution est étendue à l’ensemble des médecins généralistes et spécialistes de la région, libéraux comme hospitaliers. L’objectif est alors double : limiter les contacts physiques et les risques de transmission entre médecins et patients tout en facilitant l’accès aux consultations médicales sans déplacement.

 

VRP de la e-santé
Pour tenir le rythme, une « méthodologie agile » est privilégiée, explique Gwen Marqué (DST) « il s’agissait alors d’avoir une capacité de réaction proportionnelle à l’urgence de la situation, centrée sur les priorités : on avance vite et on améliore au fur et à mesure ce qui doit l’être, d’un point de vue technique comme de la gestion du déploiement ». Pour cela, les équipes de l’agence se muent en véritables VRP de la e-santé, dans un accompagnement étroit des établissements et représentants des professionnels de santé. « Chaque jour, nous échangeons avec eux sur les aspects de facturation, d’organisation ou pour faire des démonstrations de l’outil » détaille Ronan Rouquet.


Plus de 6 500 professionnels inscrits aux services Prédice
Et les résultats sont là : plus de 6 500 professionnels de santé sont inscrits à la solution Prédice et effectuent plusieurs milliers d’actes chaque semaine. Au regard des besoins amplifiés par la situation d’épidémie, d’autres professionnels ont rejoint les rangs de Prédice : plus d’un quart des sages-femmes libérales de la région l’utilisent pour le suivi de grossesse ou la préparation à l’accouchement, les pharmaciens d’officine peuvent y recourir pour conseiller les patients Covid-19 et les infirmiers peuvent assurer un télésoin des patients à domicile. Médecins du SDIS, de la médecine du travail ou professionnels de la protection maternelle et infantile (PMI) y ont également recours, dans une ouverture au cas par cas.

 

Un suivi à distance des patients Covid

Fin avril, l’agence lance une solution de télé-suivi à domicile des patients Covid, une première pour une plateforme régionale de e-santé. Le principe est que pour éviter les rassemblements dans les cabinets ou les établissements, le médecin peut enclencher un suivi à distance des patients symptomatiques. Ces derniers remplissent un questionnaire (température, fréquence respiratoire et cardiaque, douleurs, etc.) permettant à l’équipe de prise en charge d’évaluer à distance l’évolution de l’état de santé jour après jour. En cas de besoin, les patients au domicile peuvent être assistés d’un infirmier pour prendre ces constantes.
Ronan Rouquet est formel : « Ces avancées ont été permises par une belle mobilisation inter-directions. Les équipes de la DST qui pilotent le projet (NDLR : Emmanuel Guilbert, Benoît Normand, Gwen Marqué, Ronan Rouquet) peuvent compter sur l’appui permanent des collègues de la DOS et de la DOMS ».
Et les perspectives ? « L’épidémie de Covid-19 s’est traduite par une explosion du recours aux services de e-santé » constatent Gwen Marqué et Ronan Rouquet. « Notre objectif est de consolider cette offre de services pour lutter contre la Covid-19, de renforcer l’ergonomie des outils, notamment des portails d’accès. À plus long terme, il s’agira d’amplifier cette dynamique conjoncturelle au bénéfice des professionnels et des patients ».

 

 

Mémo(rable) - Prédice fait le plein d’initiatives

Si les services Prédice bénéficient à un large éventail de professionnels, ils permettent aussi de renforcer l’accès aux soins de publics variés. Le réseau sourds et santé Nord – Pas de Calais s’est ainsi emparé du service pour développer des téléconsultations en langue des signes. L’association « La Sauvegarde du Nord », pour sa part, a équipé un bus de la solution, pour proposer des consultations à des familles Roms de la métropole lilloise.

 

CHRONO

4 mars – L’agence lance le service de téléconsultation Prédice auprès des médecins généralistes de l’Oise.
9 mars – L’agence étend le service à l’ensemble des médecins libéraux et des établissements de la région.
Aujourd’hui – Prédice passe le cap des 80 000 Téléconsultations.
Fin avril – L’agence lance une solution de télésuivi des patients Covid-19 à domicile.

 

 

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Prédice

 

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VRP de la e-santé
Pour tenir le rythme, une « méthodologie agile » est privilégiée, explique Gwen Marqué (DST) « il s’agissait alors d’avoir une capacité de réaction proportionnelle à l’urgence de la situation, centrée sur les priorités : on avance vite et on améliore au fur et à mesure ce qui doit l’être, d’un point de vue technique comme de la gestion du déploiement ». Pour cela, les équipes de l’agence se muent en véritables VRP de la e-santé, dans un accompagnement étroit des établissements et représentants des professionnels de santé. « Chaque jour, nous échangeons avec eux sur les aspects de facturation, d’organisation ou pour faire des démonstrations de l’outil » détaille Ronan Rouquet.


Plus de 6 500 professionnels inscrits aux services Prédice
Et les résultats sont là : plus de 6 500 professionnels de santé sont inscrits à la solution Prédice et effectuent plusieurs milliers d’actes chaque semaine. Au regard des besoins amplifiés par la situation d’épidémie, d’autres professionnels ont rejoint les rangs de Prédice : plus d’un quart des sages-femmes libérales de la région l’utilisent pour le suivi de grossesse ou la préparation à l’accouchement, les pharmaciens d’officine peuvent y recourir pour conseiller les patients Covid-19 et les infirmiers peuvent assurer un télésoin des patients à domicile. Médecins du SDIS, de la médecine du travail ou professionnels de la protection maternelle et infantile (PMI) y ont également recours, dans une ouverture au cas par cas.

 

Un suivi à distance des patients Covid

Fin avril, l’agence lance une solution de télé-suivi à domicile des patients Covid, une première pour une plateforme régionale de e-santé. Le principe est que pour éviter les rassemblements dans les cabinets ou les établissements, le médecin peut enclencher un suivi à distance des patients symptomatiques. Ces derniers remplissent un questionnaire (température, fréquence respiratoire et cardiaque, douleurs, etc.) permettant à l’équipe de prise en charge d’évaluer à distance l’évolution de l’état de santé jour après jour. En cas de besoin, les patients au domicile peuvent être assistés d’un infirmier pour prendre ces constantes.
Ronan Rouquet est formel : « Ces avancées ont été permises par une belle mobilisation inter-directions. Les équipes de la DST qui pilotent le projet (NDLR : Emmanuel Guilbert, Benoît Normand, Gwen Marqué, Ronan Rouquet) peuvent compter sur l’appui permanent des collègues de la DOS et de la DOMS ».
Et les perspectives ? « L’épidémie de Covid-19 s’est traduite par une explosion du recours aux services de e-santé » constatent Gwen Marqué et Ronan Rouquet. « Notre objectif est de consolider cette offre de services pour lutter contre la Covid-19, de renforcer l’ergonomie des outils, notamment des portails d’accès. À plus long terme, il s’agira d’amplifier cette dynamique conjoncturelle au bénéfice des professionnels et des patients ».

 

 

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Etude Coconel

Logo INSEE 1.1 CMJN Hauts de FranceÀ partir des données de l’état civil, l’Insee a dressé un état des lieux de la mortalité dans la région entre mars et mai 2020.

L’échelle des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), c’est-à-dire communautés de communes, d’agglomération, urbaines ou encore métropoles, a été celle dont s’est servi l’Insee pour calculer la mortalité en Hauts-de-France ainsi que son évolution par rapport à la mortalité moyenne 2018-2019 à la même période. Le nombre de décès recensés tient compte de l’ensemble des décès survenus entre le 2 mars et le 10 mai quelle qu’en soit la cause. L’état civil ne prend pas en compte les décès cause par cause, ce qui est compilé par le CepiDc (Inserm).

 

 

La cinquième région à plus forte mortalité

Ce sont 17 % de décès supplémentaires qui ont été enregistrés en 2020 par rapport à 2018-2019. Les Hauts-de-France sont ainsi la cinquième région à plus forte surmortalité derrière Bourgogne-Franche-Comté (+18 %), Mayotte (+38 %), Grand-Est (+42 %) et Île-de-France (+75 %).


Au niveau des EPCI, la situation est cependant très hétérogène. Les EPCI de l’ex-Picardie ont été les plus concernées par la hausse de la mortalité du printemps 2020, principalement l’Aisne et l’Oise.
La plus haute augmentation régionale de la mortalité se situe dans la communauté du Pays de la Serre (+ 143 %), dans le nord du département de l’Aisne, au sud de la Thiérache et de l’Avesnois, où les décès survenus en maisons de retraite ont été multiplié par 15.

 

Le sud de l'Oise particulièrement touché
Les EPCI du sud de l’Oise ont enregistré de fortes hausses de mortalité, là-même où les premiers clusters sont apparus en France. On citera les communautés de communes des Lisières de l’Oise et du Pays de Valois où l’on compte deux fois plus de décès qu’en 2018-2019 (resp. + 138 %, + 103 %) avec les communes de Crépy-en-Valois, Vaumoise et Lagny-le-sec. Dans une moindre mesure, la mortalité a aussi augmenté dans la communauté d'agglomération voisine de Creil Sud Oise (+ 88 %). Enfin, deux EPCI de la Somme ont connu des taux de mortalité élevés, bien que de moindre ampleur : la communauté de communes Nièvre-Somme (+ 79 %) et Territoire Nord-Picardie (+65 %).

 

Mortalité EPCI Insee 2020

 

En revanche, dans quelques EPCI de la région, la mortalité a été moindre qu'en 2018-2019 à la même période. Ils se situent principalement au nord-est en Sambre-Avesnois-Thiérache (communautés de communes du pays de Mormal, Maubeuge Val de Sambre, Nord-Avesnois, Pays des Trois-Rivières) dans l'arrière-pays du littoral (communautés de communes de Desvres-Amer, Pays d'Opale, pays de Lumbres et Haut-Pays de Montreuillois) ainsi que dans une large zone dont Arras serait l’épicentre (dans la Somme, communautés de communes du Pays du Coquelicot, de la Haute-Somme, dans le Pas-de-Calais Campagne de l'Artois, Osartis-Marquion, et dans le Nord, Cœur d'Ostrovent, communautés d’agglomération du Douaisis et de Lens-Liévin).

 

Une hausse de la mortalité dans 40 % des communes de la région

Au cours de la période, une hausse de la mortalité a été mesurée dans 40 % des communes de la région, en particulier dans la partie picarde. Le nombre de décès a ainsi augmenté de 51 % dans l’Oise, de 35 % dans l’Aisne, 22 % dans la Somme et le Nord et de 7 % dans l’Aisne.

Carte Hausse des décès EPCI 2020.jpg

 

 

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