EUROPE
Le fonds social européen
Crée en 1957, le fonds social européen avait pour but initial d’aider à la reconversion des travailleurs et à leur mobilité. Aujourd’hui, le Fonds social européen + (FSE+) est un programme de financement de l’Union européenne (UE) destiné à améliorer les possibilités d’emploi, renforcer l’inclusion sociale et lutter contre la pauvreté, ou encore à promouvoir l’éducation, l’acquisition de compétences et l’apprentissage tout au long de la vie.
Afin de réduire les écarts de développement et de renforcer la cohésion économique et sociale entre pays et régions des États membres, l’UE dispose de plusieurs fonds structurels, dont le FSE+. Ce dernier est destiné à promouvoir l’emploi et l’inclusion sociale. Il aide les citoyens à trouver un emploi (ou un meilleur emploi), favorise l’intégration des jeunes et des seniors exposés au chômage ou éloignés du marché du travail (personnes en situation de handicap, personnes les moins qualifiées, etc.). Il permet aussi de lutter contre la précarité alimentaire par la mobilisation du Soutien européen à l’aide alimentaire (SEAA) et l’achat de denrées au profit d’associations habilitées.
Pour la période 2021-2027, les principaux objectifs du FSE+ sont d’aider les États membres à :
- Former les travailleurs aux transitions écologique et numérique ;
- Stimuler l’emploi des jeunes ;
- Lutter contre la pauvreté des enfants ;
- Soutenir les plus vulnérables ;
- Apporter une aide alimentaire et une assistance matérielle de base ;
- Promouvoir l’innovation sociale ;
- Renforcer les capacités des partenaires sociaux et de la société civile.
Chaque pays européen a mis en place le fonctionnement du FSE+ selon des caractéristiques propres, avec des priorités communes à tous les États membres intégrées aux politiques nationales d’emploi. Pour 2021-2027, le budget de ce fonds s’élève à 88 milliards d’euros, dont 6,7 milliards pour la France. 70 % de ce budget est géré par l’État français tandis que les Régions gèrent les 30 % restants.
Exemples de projets soutenus par le FSE+ en France
• Bretagne : soutien à Loustic Services, un service qui permet de prendre en charge les enfants de parents qui travaillent en horaires décalés ;
• Grand Est : depuis 20 ans, l’Ecole de la deuxième chance accompagne des jeunes sortis du système scolaire, sans diplôme ni qualifications ;
• Île-de-France : financement du programme “Women Dare”, un coup de pouce aux femmes tout au long du processus de création de leur entreprise ;
• Martinique : “solidarité énergie”, un chèque de 330 euros pour aider les familles pauvres à payer les factures.
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Le fonds social européen + en France
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Mon bonnet rose, belle et solidaire face au cancer
Comme chaque année, Octobre rose est l’occasion de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et de récolter des fonds pour la recherche. Sur 2015-2021, ce cancer est responsable d’en moyenne 12 500 décès en France hexagonale et les Hauts-de-France enregistrent le taux standardisé de mortalité le plus élevé des régions métropolitaines (près de 42 décès sur 100 000 contre environ 34 en France métropolitaine).
Née en 2018, l’association Mon bonnet rose soutient les femmes atteintes d’un cancer et les accompagne dans la maladie pour mieux se reconstruire et limiter les récidives. Ainsi l’association participe à des actions de prévention et sensibilisation (dépistage, autopalpation, pratique d’activité physique...), et aide concrètement les femmes atteintes de cancers en collectant et distribuant des bonnets de chimiothérapie et coussins cœur qui, placés sous le bras, sont destinés à soulager les douleurs postopératoires d’un cancer du sein en diminuant les tensions dues à la chirurgie.
Mon bonnet rose propose aussi un accueil au sein de deux lieux pour les femmes atteintes d’un cancer : La Maison dans la métropole lilloise, ouverte en 2020 à Marcq-en-Barœul, puis depuis juillet 2024 à Roncq, et La Maison Mer, à Wissant. Ces lieux ont pour but d’accompagner les femmes tout au long de leur parcours, de l’annonce du cancer, jusqu’à ce qu’elles se sentent prêtes à avancer seules. Les maisons proposent des activités variées, individuelles ou en groupe, pour prendre soin de soi.
Au programme, différentes activités :
- Du sport adapté, car durant le parcours de soins l’activité physique optimise l’efficacité des traitements et permet de limiter certains effets secondaires comme la fatigue, et, par la suite, l’activité physique contribue à limiter le risque de récidive ;
- Des activités pour le renforcement de l’image de soi (soins socio-esthétiques, coaching image, conseils sur les perruques et accessoires) pour se réconcilier avec son corps, son image qui changent, notamment avec la chimiothérapie, mais aussi avec la chirurgie et les autres traitements ;
- Des activités pour prendre soin de soi (réflexologie plantaire, sophrologie, techniques de détente, relaxation, méditation, etc.) pour apporter un bien-être et un complément aux traitements pour une qualité de vie retrouvée ;
- Des activités de coaching (reprise du travail, élaboration de projets personnels et professionnels) et de soutien (groupes de paroles et entretiens individuels).
La Maison rêvée
La première maison de Mon bonnet rose a ouvert en juin 2020 à Marcq-en-Barœul, qui a permis d’accueillir et d’accompagner plus de 300 femmes durant et après leur traitement pour un cancer. Mais face au nombre croissant de femmes accompagnées, le lieu est devenu trop petit et pas toujours adapté en termes d’accessibilité pour l’accueil de femmes en cours de traitement. La Maison de Roncq est un lieu transitoire, mais l’association a pour projet La Maison rêvée, un lieu qui répondrait parfaitement aux besoins des femmes adhérentes, ainsi que de leurs proches et aidants, afin de leur offrir des moments de répit avec des soins détente, des groupes de paroles pour échanger sur leurs expériences, ou encore des ateliers pratiques comme la cuisine santé.
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Stratégie décennale cancer 2021-2030
RÉGION
La rentrée scolaire, un poids financier pour les familles des Hauts-de-France
La période de rentrée scolaire pèse sur le pouvoir d’achat des ménages, qui plus est après trois années d’inflation. En Hauts-de-France ce sont environ 660 000 familles ayant au moins un enfant âgé de 3 à 17 ans qui sont concernées en 2024 d’après une publication récente de l’Insee Hauts-de-France.
Après trois années d’inflation rapide, cette dernière décélère depuis le printemps 2023 mais les prix se stabilisent à un niveau élevé. Les prix à la consommation ont ainsi progressé de 13 % entre juillet 2021 et juillet 2024, l’augmentation étant encore plus marquée pour les produits alimentaires.
Les dépenses liées à la scolarité n’ont pas échappé à l’inflation, qu’il s’agisse des repas en restauration scolaire ou du matériel scolaire. Le prix moyen des stylos, crayons et encres a ainsi augmenté d’environ 10 % entre 2021 et 2023, une hausse similaire à celle observée pour les autres fournitures scolaires et de bureau (colles, taille-crayons, paires de ciseaux, etc.). Cette augmentation de prix concerne aussi les dépenses d’habillement liées à la rentrée scolaire, notamment pour les activités sportives.
Pour faire face à ces dépenses qui progressent, certaines familles peuvent bénéficier, sous conditions de ressources, de l’allocation de rentrée scolaire (ARS). Outre les conditions de revenus, cette aide est versée aux familles ayant un ou plusieurs enfant(s) scolarisé(s) âgé(s) de 6 à 18 ans, soit 575 000 familles dans les Hauts-de-France. Parmi celles-ci, 307 000, soit environ une sur deux, ont bénéficié de l’ARS en 2022 pour un montant de 216 millions d’euros. Les familles monoparentales représentent 45 % des foyers aidés et captent 41 % de l’enveloppe globale, soit 88 millions d’euros.
La répartition géographique des familles bénéficiant de l’ARS illustre de fortes disparités de niveau de vie au sein de la région : 55 % des familles vivant dans l’Aisne et le Pas-de-Calais perçoivent l’ARS.
« Les territoires du sud du département du Nord, de l’ancien bassin minier, de Saint-Quentin, de Laon et du Calaisis concentrent davantage de familles soutenues par l’ARS. C’est dans la Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay, Artois Lys Romane que la proportion de familles percevant cette prestation sociale est la plus élevée (80 %), suivie par la Communauté d’Agglomération de Creil Sud Oise (75 %) ».
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L'allocation de rentrée scolaire (ARS)
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RÉGION
La Métropole européenne de Lille adopte le Facile À Lire et à Comprendre
L’accès aux droits liés au logement et la lutte contre le non recours font partis des défis relevés dans le cadre du Programme Local de l’Habitat (PLH) de la Métropole européenne de Lille (MEL) et de la mise en œuvre accélérée du Logement d’abord. Et rendre accessible l’information est un levier déterminant pour garantir l’accès et le maintien dans le logement social ou privé, en particulier pour les ménages en situation de vulnérabilité.
C’est pourquoi la MEL s’est engagée à adapter ses pratiques et à diffuser une information sur les services et les documents administratifs liés au Logement compréhensibles par toutes et tous, ceci en adoptant les principes du Facile À Lire et à Comprendre (FALC). Cela se concrétise par la mise à disposition aux habitants et aux professionnels d’une Boîte à outils Logement en FALC, élaborée en lien avec l’État et l’appui de l’UDAPEI-Les papillons blancs du Nord, l’Union Départementale des CCAS, la Ville de Lambersart et la Coordination mobile d’accueil et d’orientation (CMAO) de Lille.
Plusieurs plaquettes sont dès à présent disponibles :
Guide info sans abri pour connaître les démarches et les contacts utiles
La Domiciliation, pourquoi ? pour qui ? comment ?
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Facile à lire et à comprendre (FALC) : une méthode utile
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L'inclusion numérique en Hauts-de-France
FOCUS
Travail social
Médiation numérique et pouvoir d'agir
La dématérialisation des démarches administratives, les nouvelles habitudes de travail et d’accompagnement suite à la période Covid, ont mis en lumière le besoin des travailleurs sociaux et divers médiateurs, à être formés, tant à la maîtrise des outils numériques qu’à la pédagogie d’autonomisation en lien avec l’utilisation des réseaux.
La filière Intervention sociale du DEUST de l’Université du Littoral Côte d’Opale s’inscrit en droit fil des mutations du travail social et a pour objectif de former des acteurs du secteur « social » au sens large du terme, aux nouveaux métiers de l’intermédiation, de l’accompagnement de projet dans les champs de l’intervention sociale, de l’insertion sociale et professionnelle, du secteur des services à la personne et du développement social.
C’est dans cette logique de mutation du travail social qu’un diplôme universitaire de « Médiation Numérique et Pouvoir d’agir » a été créé et intégré dans la seconde année du DEUST Intervention sociale. Il vise à développer des compétences d’accompagnement des publics éloignés des usages numériques afin de réduire les effets de la fracture numérique en matière d’accès aux droits.
Pour plus d’informations :
Willy Duchateau, responsable pédagogique de la filière intervention sociale
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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